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Respecter les protocoles et les usages

Respect des titres et des hiérarchies

Les titres et les appels

Dans le monde des affaires, vous serez amené lors de rencontres officielles et non-officielles à cotoyer des personnalités, des professionnels et des clients. Savoir s'adresser avec distinction permettra la transmission d'une meilleure image de votre entreprise ainsi que de vous-même.

app

Lors de vos correspondances ou rencontres, veillez à bien employer les titres de vos interlocuteurs.

À l'écrit, l'appel est suivi d'une virgule. Au Québec, la forme féminine est culturelle lorsqu'on s'adresse à une femme. En France, d'après l'Académie Française, l'utilisation de la forme masculine des titres pour les deux genres est considérée comme une utilisation standard. Cependant, l'utilisation de la forme féminine des titres fait partie de l'usage.

Titres Appels
Ambassadeur/Ambassadrice Monsieur l'Ambassadeur, Madame l'Ambassadrice,
Avocat/Avocate Maître,
Cardinal Monsieur le Cardinal, Votre Éminence,
Consul/Consule Monsieur le Consul, Madame la Consule,
Député/Députée Monsieur le Député, Madame la Députée,
Évêque Monseigneur, Excellence,
Gouverneur général/Gouverneure générale Monsieur le Gouverneur général, Madame la Gouverneure générale,
Juge Monsieur le Juge, Madame la Juge,
Lieutenant-gouverneur/Lieutenante-gouverneure Monsieur le Lieutenant-gouverneur, Madame la Lieutenante-gouverneure,
Maire/Mairesse Monsieur le Maire, Madame la Mairesse,
Médecin Docteur, Docteure,
Ministre Monsieur le Ministre, Madame la Ministre,
Notaire Maître, Maître,
Premier ministre/Première ministre Monsieur le Premier Ministre, Madame la Première Ministre,
Professeur/Professeure Monsieur le Professeur, Monsieur, Madame la Professeure, Madame,
Sénateur/Sénatrice Monsieur le Sénateur, Madame la Sénatrice,
Pause culturelle

La féminisation des noms de professions

Les noms de métiers en français n'avaient en général qu'une forme masculine au départ ; la forme féminine existait pour éviter toute confusion. Les mouvements féministes et diverses lois ont permis de permettre une appellation adéquate en fonction du sexe de la personne.

Le Québec est sans doute le premier des espaces francophones à avoir adopté la féminisation des noms de professions depuis 1979 pour faire suite aux recommandations de l'Office québécois de la langue française (OQLF). Par conséquent, au Québec, la féminisation des noms de métiers est alors rentrée dans les habitudes linguistiques.

La France tend petit à petit vers cette tendance de féminisation qui fait couler beaucoup d’encre. Toutefois, l'Académie française objecte certaines des modifications de peur qu'elles ne bouleversent la structure de la langue. Au quotidien, l'utilisation de la forme féminine d'un métier sera plus ou moins employée en fonction du milieu professionnel.


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