Canadians’ Right to a Healthy Environment? Geographical Perspectives

Session Organizers: Heather Castleden (Queen’s University) and Jeff Masuda (Queen’s University)

Modifiable environmental factors (such as indoor and outdoor pollution and chemical toxicity) contribute to approximately 25% of the global non-communicable disease burden. Alongside the rising pace of global climate change, the growing scope of urbanization, and the widening gap between the rich and poor, this figure is expected to increase over the next decades. Importantly, environmental burdens are disproportionately borne by rural Indigenous communities and many racialized urban communities as a direct legacy of colonialism and racial discrimination. As well, despite a growing environmental health field, research and policy efforts on the subject have been fragmented thus far. Moreover, those people most affected by these conditions are often most excluded from research and decision-making processes; this exclusion restricts researchers’ abilities to ensure that their questions, methods, and interventions are matched to the most urgent environmental health inequities. It is also now evident that the necessary policy shifts to protect the environment will not be achieved through evidence alone. Yet as scientists are realizing, the current political impediments to democratic change can be overcome through knowledge mobilization and the support of activated Canadians. One promising approach to resolve this exclusion has been to orient research and policy around Canadians’ Right to a Healthy Environment (RHE). Unlike 110 nations around the world, Canada does not have constitutional rights to a healthy environment. This dilemma has become the focus of a flourishing RHE movement undertaken by citizen and environmental advocates nationwide. Geographers of all stripes have become involved in this movement through their own research and activist work. Therefore, we invite a broad range of physical, social, and health geography papers that seek to critically move us towards healthier waters, airs, places, and people in Canada as well as critiques levelled at RHE.

Please send paper titles and abstracts (of no more than 200 words) to the session organizers by February 15, 2015 at: heather.castleden@queensu.ca and jeff.masuda@queensu.ca.

Appel à communications

Séance spéciale: Le droit des Canadiens à un environnement sain? Perspectives géographiques

Congrès 2015 de l’Association canadienne des géographes, Université Simon Fraser, 1-5 juin 2015

Organisateurs:

Heather Castleden (Université Queen’s) et Jeff Masuda (Université Queen’s)

Les facteurs environnementaux modifiables (tels que la pollution intérieure et extérieure et la toxicité chimique) contribuent à environ 25 % du fardeau mondial des maladies non transmissibles. Cette donnée devrait augmenter au cours des prochaines décennies à l’instar de la hausse du rythme auquel les changements climatiques au niveau mondial se produisent, de l’ampleur croissant du phénomène d’urbanisation, et de l’écart grandissant entre les riches et les pauvres. Surtout, les charges pesant sur l’environnement sont portées de façon disproportionnée par les communautés autochtones rurales et par de nombreuses communautés urbaines racialisées comme un fardeau directement hérité du colonialisme et de la discrimination raciale. En outre, malgré l’avancement des connaissances dans le domaine de la santé environnementale, les travaux de recherche et les efforts déployés en matière politique sur le sujet ont été parcellaires jusqu’à présent. Par ailleurs, les personnes les plus touchées par ces conditions sont le plus souvent exclues des travaux de recherche et des processus de prise de décision; cette exclusion devient un facteur limitant pour les chercheurs qui tentent d’intégrer dans leurs questions, méthodes et interventions les inégalités de santé environnementale les plus urgentes. Il est clair également qu’aujourd’hui les changements de politiques nécessaires pour protéger l’environnement ne pourront pas reposer uniquement sur des données probantes. Pourtant, comme peuvent le constater les chercheurs, les entraves d’ordre politique qui se dressent présentement contre l’évolution démocratique peuvent être surmontées grâce à la mobilisation des connaissances et à l’appui militant de Canadiens. Une voie prometteuse a été explorée pour mettre fin à cette exclusion qui est d’orienter les travaux de recherche et les initiatives politiques vers le Droit à un environnement sain pour tous les Canadiens. Contrairement à 110 pays à travers le monde, le Canada ne possède pas de droits constitutionnels à un environnement sain. Cette situation problématique a servi de tremplin au mouvement grandissant qui défend le Droit à un environnent sain, lequel a été initié par des militants citoyens et défenseurs de l’environnement venant des quatre coins du pays. Les géographes de tout acabit sont intervenus dans ce mouvement par leurs propres recherches et activités militantes. Par conséquent, nous sollicitons un large éventail de communications en géographie physique, sociale, et de la santé ayant pour but de nous faire avancer de manière fondamentale vers un meilleur état de santé de l’eau, de l’air, des lieux et des gens au Canada tout en formulant des critiques à l’endroit du Droit à un environnement sain.

Veuillez s’il vous plaît faire parvenir le titre de votre communication et le résumé de moins de 200 mots au plus tard le 15 février 2015 à l’attention des organisateurs de la séance aux adresses suivantes : heather.castleden@queensu.ca et jeff.masuda@queensu.ca.