Spatiotemporalities of Violence and Political Response Across More-Than-Human Bodies and Ecologies

Organized by Will McKeithen, Skye Naslund and Kathryn Gillespie  

Politics, its violences, and its responses have never been solely ‘human’ domains. Ongoing scholarship within critical studies of the more-than-human (e.g., posthumanist theory, animal geographies) and various bodies of intersectional social theory (e.g., subaltern studies, postcolonial, critical race, feminist, and queer theory, to name a few) have demonstrated how violence operates through the envelopment of more-than-human processes and the simultaneous exclusion of these bodies under the markers of ‘death’, ‘nonpolitical’, ‘non/natural’, ‘animal’, and others. Such formations of political violence and response are neither simple nor uniform. They involve multiple geographies and temporalities. Different lifeforms, different imaginations of futurity, different demarcations of legible space and place, different ontoepistemologies of what counts as ‘the political’.

This panel hopes to stage fruitful conversations and questions around these entanglements. What might a social justice approach look like that does not separate ‘the social’ from ‘the natural’? What are the spatial and temporal limits to political legibility? How might a rethinking of this il/legibility force a different sort of politics? In this panel session, we invite scholars to engage these questions and/or others in critical conversation about the temporalities and spatialities of violence and political response across human and nonhuman bodies and ecologies.  

If you are interested in participating in a panel discussion on this subject, please send a short description of how you are thinking about intersectional violence and non/human bodies and ecologies in the context of your own research, with particular attention to what you might contribute to the conversation. Please email these to Will McKeithen (wmck@uw.edu), Skye Naslund (snaslund@uw.edu) and Katie Gillespie (kathryn.a.gillespie@gmail.com) by March 6, 2015.

 

Appel aux experts : Les spatio-temporalitiés de la violence et la réponse politique à travers les corpus et les écologies plus-qu’humains

Congrès 2015 de l’Association canadienne des géographes, Université Simon Fraser, 1-5 juin 2015
Séance organisée par Will McKeithen, Skye Naslund et Kathryn Gillespie
Les politiques, les violences qui en découlent, et ses réponses n’ont jamais relevé uniquement des domaines « humains ». Des travaux de recherche en cours dans le champ des études critiques plus-qu’humaines (par exemple, la théorie post-humaniste, les géographies animales) et divers corpus de la théorie intersectionnelle sociale (par exemple, les études subalternes, les théories sur le post-colonianisme, la race critique, le féministe et queer, pour ne nommer que celles-là) ont fournis des preuves selon lesquelles la violence se manifeste grâce à l’enveloppement de processus  plus-qu’humains et l’exclusion concomitante de ces corpus par la manifestation de signes tels que la « mort » « l’apolitique »,« le non/naturel », « l’animal », entres autres. De telles configurations de la violence politique et la réponse ne s’avèrent ni simples ni uniformes. Elles comportent tout un ensemble de perspectives géographiques et de temporalités qui renvoient à des formes de vie différentes, des imaginaires différents de l’avenir, des délimitations différentes entre l’espace lisible et le lieu, et des onto-épistémologies différentes de ce qui peut être considérer comme « le politique ».

Ce débat d’experts a pour but d’alimenter des conversations et des questions fécondes autour de cette problématique complexe. À quoi pourrait ressembler une démarche de justice sociale qui ne dissocie pas le « social » du « naturel »? Quelles sont les limites spatiales et temporelles à la lisibilité politique? De quelle manière une relecture de cette il/lisibilité pourrait faire naître une autre orientation politique? Ces questions comptent parmi celles que nous invitons les chercheurs à aborder dans le cadre de cette séance de débat d’experts afin de tenir une conversation critique sur les temporalités et spatialités de la violence et de la réponse politique à travers les corpus et écologies humains et non humains.

Si vous souhaitez participer à un débat d’experts sur cette thématique, veuillez s’il vous plaît faire parvenir une brève description de la façon dont vous traitez la violence intersectionnelle et les corpus et écologies non/humains dans vos propres travaux de recherche, en mettant l’emphase  sur l’apport que vous allez apporter à la conversation. Le tout doit être remis au plus tard le 6 mars 2015 par courriel à l’attention de Will McKeithen (wmck@uw.edu), Skye Naslund (snaslund@uw.edu) et Katie Gillespie (kathryn.a.gillespie@gmail.com).