Responsibility: A Critical Inquiry into Relational Geographies

Sponsored by: Indigenous Peoples Working Group; and Geography of Health and Health Care Study Group

Session Co-organizers: Vanessa Sloan Morgan, Department of Geography, Queen’s University; and Jeff Masuda, School of Kinesiology and Health Studies, Queen’s University

A discourse of responsibility is increasingly emerging in academic, health promotion, industry, government, and action-oriented venues. Rooted in Latin’s respons - to answer or offer in return - by its very etymologic nature ‘responsibility’ implies entering into a relationship to respond, with recent uses expanding to encompass obligation. Proposed often as an ethic intended to contest seemingly concrete power structures, including socially inscribed prejudices and environmentally degrading austerity measures, the discourse of responsibility may subtly appeal to individuals to offset feelings of guilt and inability, or as an excuse to dismiss calls for accountability and transparency. ‘Responsibility’ exists with expanding prevalence in larger-scale operations and policies, such as models of corporate social responsibility, public health studies, and the extraction of resources. Within a philosophical and geographical context however, responsibility remains under-theorized as a facet of morality; within action-oriented literature, its definition is often assumed and, although measures may be prioritized, vaguely contextualized. Responsibility is a dynamic, place, space, and temporally based concept with ample relevance to the discipline. It is also potentially problematic due to its assumed moral superiority and ability to mask systemic violence through erasure and doublespeak.

This session seeks to critically explore the idea and practice of ‘responsibility’ in various geographical contexts. Questions may include: 1) what is responsibility?; 2) how is power navigated in relations that assume or call for responsibility?; 3) what is the morality of responsibility and how/who determines this morality?; 4) what ontologies underlie responsibility?; 5) how does responsibility operate in health geography and ethics?; and 6) what are the responsibilities of academics’ and/or activists? Submissions need not focus solely on theorizing responsibility but should locate this discourse in empirical or conceptual spaces. Papers attesting to social movements and solidarity studies are particularly encouraged, however in no way exclusively called for.

Instructions

Please send abstracts of 200 words or less to Vanessa (vanessa.sloan.morgan@queensu.ca) and Jeff Masuda (jeff.masuda@queensu.ca) by February 14, 2014. Further instructions will be given upon submission.    

La responsabilité : un examen critique portant sur les géographies relationnelles

Congrès 2015 de l’Association canadienne des géographes

Université Simon Fraser, Vancouver (Colombie-Britannique) (territoires Salish de la côte non cédés ) 1-5 juin 2015

Séance parrainée par le Groupe de travail sur les peuples autochtones et le Groupe d’études sur la géographie de la santé et des soins de santé

Coorganisateurs de la séance : Vanessa Sloan Morgan, Département de géographie, Université Queen’s et Jeff Masuda, École de kinésiologie et sciences de la santé, Université Queen’s

On assiste présentement à la montée d’un discours de la responsabilité dans les milieux universitaires, de la promotion de la santé, de l’industrie, du gouvernement et ceux qui sont orientés vers l’action. Ce terme est dérivé du latin respons – c’est-à-dire répondre ou offrir en retour – et par sa racine étymologique la « responsabilité » signifie établir une relation afin de répondre, avec des utilisations plus récentes qui englobent l’idée d’obligation. Il s’exprime souvent sous la forme d’une éthique destinée à s’opposer aux soi-disant réelles structures de pouvoir, y compris les préjugés socialement ancrés et des mesures d'austérité qui dégradent l’environnement. Le discours de la responsabilité peut donc subtilement séduire les personnes à la recherche d’une façon de compenser des sentiments de culpabilité et d’incapacité, ou servir de prétexte pour rejeter des demandes d’imputabilité et de transparence. La prévalence grandissante de la « responsabilité » se trouve notamment dans les activités et politiques de plus grande envergure, telles que les modèles de responsabilité sociale des entreprises, les études de santé publique, et l’extraction des ressources. Pourtant, la théorisation de la responsabilité autant en matière philosophique que géographique reste insuffisante en tant que composante morale; dans la littérature orientée vers l’action, sa définition demeure souvent sous-entendue et, bien qu’on puisse donner une priorité aux mesures prises, sa mise en contexte est peu détaillée. La responsabilité est un concept dynamique qui est ancré dans le lieu, l’espace et le temps et qui présente un grand intérêt pour la discipline. Elle peut néanmoins s’avérer problématique en raison de la supériorité morale qu’on lui attribue et la capacité de masquer la violence systémique à travers l’effacement et le double langage.

Cette séance est l’occasion d’examiner de façon critique les dimensions conceptuelle et pratique de la « responsabilité » dans différents contextes géographiques. Les questions suivantes peuvent être abordées : 1) Qu’est-ce que la responsabilité?; 2) De quelle manière le pouvoir navigue-t-il dans les relations qui supposent ou fait appel à la responsabilité?; 3) Comment se définit la responsabilité sur le plan de la moralité, et qui peut statuer sur la définition de cette morale et de quelle manière?; 4) Quelles sont les bases ontologiques de la responsabilité?; 5) De quelle manière fonctionne la responsabilité en géographie et en éthique de la santé?; et 6) Quelles responsabilités exercent les universitaires et/ou les militants? Les propositions ne devraient pas porter uniquement sur la théorisation de la responsabilité, mais tenter de situer ce discours dans les espaces empiriques ou conceptuels. Bref, nous sollicitons des communications axées notamment sur le champ d’études des mouvements sociaux et de la solidarité, mais celles qui s’intéressent à d’autres domaines sont également les bienvenues.

Démarche à suivre

Veuillez s’il vous plaît faire parvenir vos résumés de moins de 200 mots à l’attention de Vanessa (vanessa.sloan.morgan@queensu.ca) et de Jeff Masuda (jeff.masuda@queensu.ca) au plus tard le14 février 2015. D’autres directives seront fournies par la suite.