Water Science and Policy in Canada

Organisers: Kiely McFarlane and Leila Harris (Institute for Resources, Environment and Sustainability; University of British Columbia)

Canada has experienced significant changes in the way its water resources are managed and governed over the last 20 years. These changes have included the development of new laws and policies; the rise of watershed and water stewardship groups; increased attention to First Nations rights and title; increased stakeholder participation in water governance; the uptake of ecological restoration and sustainable design principles; and investment in climate change mitigation. British Columbia’s new Water Sustainability Act (2014) is a particularly notable recent revision to provincial water legislation, fundamentally rewriting the relationship between governments, communities, and water bodies. New kinds of social and natural science are required to support, evaluate, and contest these policy reforms; along with changes in environmental monitoring, data collection, and use. Such changes include the types of science being produced and used, as well as the actors involved in knowledge funding, production, and use.

The purpose of this session is to interrogate current shifts in water policy in British Columbia and Canada more generally, with a focus on implications at the science-policy-politics interface. Geographers and those in allied disciplines are well positioned to contribute to these discussions. For instance, human and physical geographers can offer critical analyses of the types of science/epistemologies being used to develop and implement policies, and the role of science and ‘evidence’ in policy and decision making. Equally, questions might be asked about how policy changes are influencing demands for natural and social science, or the role that universities could play in negotiating this evolving science-policy interface.

Potential topics could include:

  • Current water policy directions (changes in governance or management) in Canada
  • Implications of particular legislation, policies, agreements, or court decisions for water science
  • Examples of the types of scientific inquiry being used to develop or implement a policy
  • Changes in monitoring and environmental data collection
  • Novel applications of freshwater science for decision making
  • Implications of changes in science-policy relations for knowledge politics, democracy, and access to decision making
  •  Implications of changes in the types of science or modes of scientific production in Canada

Please send abstracts of no more than 200 words to Kiely McFarlane (kiely.mcfarlane@ubc.ca) by March 1st, 2015.  

Organisatrices: Kiely McFarlane et Leila Harris (Institut pour les ressources, l’environnement et le développement durable, Université de la Colombie-Britannique)

Le Canada a connu des changements importants en ce qui concerne la gestion et la réglementation de ses ressources en eau au cours des 20 dernières années. On compte parmi ces changements l’élaboration de nouvelles lois et politiques; la montée de groupes d’intendance des bassins versants et des ressources en eau; une attention accrue portée aux droits et titres des Premières nations; la participation accrue des parties prenantes dans la gouvernance de l’eau; l’adoption des principes de la restauration écologique et de la conception durable; et l’investissement dans des mesures d’atténuation des changements climatiques. La Colombie-Britannique a voté en 2014 une loi sur la durabilité des ressources en eau. Cette refonte d’un cadre législatif provincial en matière de ressources en eau est particulièrement remarquable puisqu’elle a permis d’apporter des modifications fondamentales au rapport qui lie les gouvernements, les communautés et les plan d’eau. De nouvelles approches en sciences sociales et naturelles sont indispensables afin de pouvoir soutenir, évaluer et s’opposer à ces réformes politiques; à cela s’ajoutent des changements dans la surveillance de l’environnement, la collecte et l’utilisation de données. De tels changements renvoient notamment aux approches scientifiques poursuivies et utilisées, ainsi qu’aux acteurs impliqués dans le financement de la connaissance, sa production et son utilisation.

Cette séance est l’occasion de s’interroger sur les changements d’orientation de la politique des ressources en eau de la Colombie-Britannique et au Canada de manière plus générale, en axant la priorité sur les incidences qu’ils sont susceptibles d’avoir sur l’articulation entre la science, la politique et les considérations politiques. Les géographes et les spécialistes de disciplines connexes sont bien placés pour intervenir dans ces discussions. Par exemple, qu’ils se spécialisent en géographie humaine ou physique, les géographes sont en mesure de réaliser des analyses critiques des approches scientifiques/épistémologiques utilisées dans l’élaboration et la mise en place des politiques, et le rôle de la science et des « preuves » dans les orientations politiques et la prise de décision. De même, des questions peuvent être posées sur la façon dont les changements de politique agissent sur la demande pour les sciences naturelles et sociales, ou sur le rôle que les universités pourraient jouer dans la négociation de cette articulation en évolution entre la science et la politique.

Les sujets d’intérêt qui suivent peuvent être abordés :

  • Les évolutions actuelles dans la politique des ressources en eau (changements dans la gouvernance ou la gestion) au Canada
  • Les conséquences des dispositions législatives, des politiques, des accords ou décisions juridiques pour la science de l’eau
  • Des exemples des différentes approches en recherche scientifique utilisées dans l’élaboration ou la mise en place d’une politique
  • Les changements apportés aux méthodes de cueillette de données de surveillance et de l’environnement
  • Les nouvelles applications de la science de l’eau douce pour la prise de décision
  • Les conséquences des changements dans les relations entre la science et la politique pour les politiques du savoir, la démocratie, et l’accès à la prise de décision
  • Les conséquences des changements dans les approches scientifiques ou des modes de production scientifique au Canada

Veuillez s’il vous plaît faire parvenir votre résumé de moins de 200 mots d’ici le 1 mars 2015 à l’attention de Kiely McFarlane (kiely.mcfarlane@ubc.ca).