Skip to main content

Section 11.2 French - PETIT NOMBRE ET LA MAISON SEMI-SOUTERRAINE ABANDONNÉE

Écrit par : Veselin Jungic et Mark MacLean

Illustrateur : Kyra Pukanich

Traduction française : Audrey Venner

Petit Nombre est un jeune garçon qui fait beaucoup de bêtises. C’est l’été et Petit Nombre rend visite à son grand-père qui vit sur le territoire traditionnel de leur nation dans un petit village près de la rivière.

Petit Nombre considère son grand-père comme l’homme le plus sage qui ait jamais vécu. Grand-père connaît tellement d’histoires intéressantes et, comme par hasard, elles sont souvent liées aux bêtises que Petit Nombre a fait ou prévoit de faire.

Cet après-midi, Grand-père va voir un groupe d’aînés et un visiteur d’une université. Chaque semaine, ils se réunissent pour que le visiteur puisse enregistrer les histoires que les aînés racontent dans leur langue maternelle. Même si Petit Nombre ne comprend que quelques mots, il aime écouter son grand-père quand il parle dans la langue de leur peuple. « Je vais demander à Grand-père de m’apprendre toutes les histoires qu’il connaît, pour qu’un jour je puisse les raconter à mes enfants et à mes petits-enfants », pense Petit Nombre.

Juste au moment où lui et Grand-père s’apprêtaient à partir, Petit Nombre reçut un message : « Viens, on joue au bord de la rivière. »

« Grand-père, je dois aller rapidement au bord de la rivière pour dire bonjour à Grand Cercle ! On se retrouve au village ! »

Grand-père sourit et secoua la tête : « De nos jours, les jeunes doivent tout faire en même temps. » Puis il s’arrêta et regarda le ciel : « Je n’ai pas déjà entendu ces mots de ma mère ? »

Petit Nombre traversa le champ en courant et décida de sauter par-dessus une vieille clôture pour atteindre la rivière plus rapidement. Petit Nombre était perplexe : « Pourquoi clôturer un espace en plein milieu d’un champ dés…»

« Aaaaaaaahhh », cria Petit Nombre en tombant à travers un trou dans le sol.

« Où suis-je? », demanda Petit Nombre à haute voix tout en restant allongé sur le sol. Il pouvait voir le ciel à travers le trou au-dessus de lui, mais l’espace autour était très sombre. Il pouvait sentir que son cœur battait plus vite. Il avait peur.

Petit Nombre alluma la lumière de son téléphone. Il suivit le faisceau de lumière de ses yeux grands ouverts. « Ouah », dit Petit Nombre en regardant un poteau vertical qui supportait la structure en bois en forme de dôme au-dessus de lui. It était dans un endroit clos.

Ayant retrouvé son courage et tout excité par sa découverte, Petit Nombre fit quelques pas vers le côté sombre de la pièce. Il pouvait voir que les petits poteaux au bord du plancher et les extrémités des longs poteaux qui faisaient partie du toit formaient un cercle. « Ils ont dû utiliser des centaines de poteaux pour construire cette pièce », pensa Petit Nombre.

Le téléphone portable de Petit Nombre sonna.

C’était Grand-père : « Où es-tu, Petit Nombre? »

« Je suis tombé dans un énorme tipi souterrain, » répondit Petit Nombre. « J’arrive tout de suite », dit Grand-père.

Peu de temps après, Petit Nombre entendit le bruit du camion de Grand-père se rapprocher de plus en plus. Puis tout fut très calme quand ce bruit s’arrêta. Petit Nombre s’inquiétait : « J’espère que Grand-père ne sera pas en colère contre moi. »

Soudain, la lumière du soleil entra dans la pièce à travers une ouverture du côté du toit.

Quand Grand-père entra dans la pièce, Petit Nombre courut vers lui et l’enlaça très fort. « Je t’aime tellement, Grand-père ! » « Je t’aime très fort aussi, mais ne me fais plus jamais peur comme ça ! Tu as eu beaucoup de chance de ne pas t’être blessé. Le trou doit être à au moins trois mètres au-dessus du sol de cette pièce », répondit Grand-père.

« C’est une maison semi-souterraine abandonnée construite par nos ancêtres », expliqua Grand-père. Notre peuple vivait dans une maison comme celle-ci pendant les mois d’hiver. Ce n’est pas une très grande maison, elle ne fait peut-être que huit mètres de diamètre. La maison du chef du village était parfois deux fois plus grande. »

Grand-père ajouta : « Tout le monde aidait à construire la maison. Certains creusaient le trou et enlevaient la terre, d’autres rassemblaient et préparaient les matériaux de construction. La terre enlevée servait à recouvrir le toit. Après, les gens se régalaient dans la maison qu’ils avaient construite ensemble. »

« Donc, ces poteaux font environ cinq mètres de long », dit discrètement Petit Nombre pointant vers le toit. « Je me demande comment nos ancêtres ont su combien de poteaux ils avaient besoin pour construire le toit. »

« Notre peuple avait ses méthodes », répondit Grand-père, un peu perplexe devant la question de Petit Nombre. « Et maintenant, retournons au village parce que j’aimerais raconter à notre visiteur une histoire à propos de la maison semi-souterraine abandonnée. »

Question : Pourquoi Petit Nombre pensait-il que le poteau utilisé pour construire le toit mesurait environ cinq mètres de long?