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Graduate students

SFU Political Science congratulates Timothy van den Brink on his SSHRC Doctoral Fellowship

August 09, 2022
Note: SFU Political Science is pleased to present the following story in both English and French. We thank SFU's Office of Francophone and Francophile Affairs (OFFA) for their translation of this story.

When PhD student Timothy van den Brink learned that he had been awarded a SSHRC Doctoral Fellowship of $20,000 per year for four years, he knew he could now focus full-time on his academic research*. With Supervisor Professor Rémi Léger, van den Brink is examining language politics in Canada.

“Our first project is investigating the road maps and action plans used by the current and past federal governments to shape the discussion of language governance and set the tone for future policy,” he says. “As a whole, our work serves to better elucidate the role and impact of political ideologies on language governance and language representations in Canada.”

“Road maps and action plans” are relatively new in the scheme of the long history of language politics in Canada. They’ve only existed for about 20 years; the first being The Next Act: New Momentum For Canada’s Linguistic Duality: The Action Plan For Official Languages (2003). The federal government produced this document under the leadership of Prime Minister Jean Chrétien.

“This is almost an entirely ideological document,” says van den Brink. “It lays out the government’s goals and shapes what its policies will be for the next five years, but it doesn’t push any policy forward in and of itself. This makes a lot of sense, but still represents a new era of language governance in Canada.”

Van den Brink examines the substantive and more subtle changes that occur. He looks at proposed funding shifts, and how the government justifies changes like these. For example, if minority community funding is increased, what are the specific priorities mentioned in the road map or action plan? Is funding increasing overall, or has money shifted from another area to supplement minority funding? Is an emphasis placed on the employability benefits of language training, or cultural benefits?

When asked about the current state of Canada’s language politics and bilingualism, van den Brink says the country is approaching a landmark moment.

“Most federal parties, including the current government, have voiced support for adding Indigenous languages to our official languages,” he says. “This represents an important opportunity because we afford a lot of rights and support to minority language communities, so if and when we add Indigenous languages, I expect a good deal to change.”

Van den Brink sees the potential for the inclusion of languages from larger immigrant communities in Canada, as well.

About Timothy van den Brink

Timothy van den Brink completed his BA and MA at the University of Alberta (Faculté Saint-Jean). He chose to attend SFU for his doctoral studies so he could work with Professor Rémi Léger.

“I can’t stress enough for future grad students that the most important thing you should be looking for in a grad program is a supervisor that’s a good fit,” says van den Brink.

Van den Brink enjoyed being a teaching assistant at SFU and will be acting as a TA in the French Cohort Program in Public and International Affairs in the coming year. Towards the end of his doctorate, he would like to teach a course at SFU and after graduation remain in academia.

If you would like to learn more about Timothy van den Brink’s research, you can email him: tsv1@sfu.ca

Read more about Timothy van den Brink here.

*As of 2023, Van den Brink's SSHRC Doctoral Fellowship funding was upgraded to a Canada Graduate Scholarship - Doctoral (CGS-D). 

Le Département de Science politique de SFU félicite Timothy van den Brink pour sa bourse de doctorat du CRSH

Lorsque Timothy van den Brink, étudiant au doctorat, a appris qu’il avait obtenu une bourse de doctorat du CRSH de 20 000 $ par année pendant quatre ans, il a su qu’il pouvait maintenant se concentrer à temps plein sur sa recherche universitaire. Avec son superviseur, le professeur Rémi Léger, M. van den Brink étudie les politiques linguistiques au Canada.

« Notre premier projet consiste à étudier les feuilles de route et les plans d’action utilisés par le gouvernement fédéral actuel et les gouvernements précédents pour façonner le débat sur la gouvernance linguistique et donner le ton aux politiques futures », explique-t-il. « Dans l’ensemble, notre travail sert à mieux cerner le rôle et l’impact des idéologies politiques sur la gouvernance linguistique et les représentations de la langue au Canada. »

« Les “feuilles de route et les plans d’action” sont relativement nouveaux dans le schéma de la longue histoire de la politique linguistique au Canada. Ils n’existent que depuis une vingtaine d’années, le premier étant Le prochain acte - un nouvel élan pour la dualité linguistique canadienne : le plan d'action pour les langues officielles (2003). Le gouvernement fédéral a produit ce document sous la direction du premier ministre Jean Chrétien.

“Il s’agit d’un document presque entièrement idéologique”, déclare M. van den Brink. “Il énonce les objectifs du gouvernement et définit ses politiques pour les cinq prochaines années, mais il ne fait avancer aucune politique en soi. Cela a beaucoup de sens, mais représente tout de même une nouvelle ère de gouvernance linguistique au Canada.”

Van den Brink examine les changements substantiels et plus subtils qui se produisent. Il s’intéresse aux changements de financement proposés et à la façon dont le gouvernement

justifie de tels changements. Par exemple, si le financement des communautés minoritaires est augmenté, quelles sont les priorités spécifiques mentionnées dans la feuille de route ou le plan d’action ? Le financement augmente-t-il de manière générale, ou des fonds ont-ils été transférés d’un autre secteur pour compléter le financement destiné aux minorités ? L’accent est-il mis sur les avantages de la formation linguistique en termes d’employabilité ou sur les avantages culturels ?

Interrogé sur l’état actuel de la politique linguistique et du bilinguisme au Canada, M. van den Brink affirme que le pays est à l’aube d’un moment décisif.

“La plupart des partis fédéraux, y compris le gouvernement actuel, ont exprimé leur soutien à l’ajout des langues autochtones à nos langues officielles”, explique-t-il. “Cela représente une opportunité importante, car nous accordons beaucoup de droits et de soutien aux communautés linguistiques minoritaires, donc si et quand nous ajoutons les langues autochtones, je m’attends à ce que beaucoup de choses changent ».

M. van den Brink entrevoit la possibilité d’inclure également les langues des communautés issues de l'immigration au Canada.

À propos de Timothy van den Brink

Timothy van den Brink a obtenu son baccalauréat et sa maîtrise à l’Université de l’Alberta (Campus Saint-Jean). Il a choisi de fréquenter SFU pour ses études doctorales afin de pouvoir travailler avec le professeur Rémi Léger.

‘Je ne soulignerai jamais assez aux futur·e·s étudiant·e·s aux cycles supérieurs que la chose la plus importante que vous devriez rechercher dans un programme aux cycles supérieurs est un·e superviseur·e qui vous convient », déclare M. van den Brink.’

M. van den Brink a apprécié son expérience en tant qu’auxiliaire d’enseignement à l’Université Simon Fraser et sera auxiliaire d’enseignement au sein du French Cohort Program en affaires publiques et internationales l’année prochaine. Vers la fin de son doctorat, il aimerait enseigner un cours à SFU et, après avoir obtenu son diplôme, rester dans le milieu universitaire.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les recherches de Timothy van den Brink, vous pouvez communiquer avec lui par courriel : tsv1@sfu.ca.

Pour en savoir plus sur Timothy van den Brink, cliquez ici.

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